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Rajeunir son cou, les solutions qui marchent
Publiée le: 12 Mars 2019
Rajeunir son cou, les solutions qui marchent

Souvent moins entretenue que le visage, le cou est pourtant la zone critique, celle qui signe l’âge. Double menton, peau qui perd en fermeté… voici les solutions, au cas par cas, en médecine et en chirurgie esthétique.

Le cou vieillit de façon visible, et il est sujet aux rides comme aux taches et au relâchement. D’abord discrète aux alentours de la quarantaine, la perte de fermeté devient réalité vers la cinquantaine.

Avant de parler de solutions esthétiques, rappelons l’importance des soins cosmétiques. La règle d’or : appliquer sa crème visage jusqu’en bas, à la limite avec les omoplates.

Ma peau du cou est irrégulière (taches, rides…)

Pourquoi : du fait d’expositions répétées (UV, tractions, etc.), la peau du cou est sollicitée et peut marquer de différentes façons.

À partir de quel âge : à partir de 35-40 ans.

La solution en médecine esthétique contre les taches

  • Le traitement contre les taches se fait avec un laser pigmentaire.
  • Quand le cou est rouge, il est traité avec un laser vasculaire.
  • « On peut aussi utiliser des lampes flash qui auront cependant des résultats moins durables que les lasers », précise le Dr Isabelle Catoni.

La solution en médecine esthétique contre les premières rides 

« Les solutions efficaces sont des traitements combinés, explique le Dr Catoni. On utilise d’abord des techniques de chauffe (laser infrarouge, radiofréquence…) ou des ultrasons focalisés pour créer une zone qui, en cicatrisant, va générer du collagène.

À ces techniques physiques de chauffe, on associe des techniques chimiques en injectant de l’acide hyaluronique très fluide et/ou des cocktails de vitamines façon mésolift, qui vont booster le renouvellement cutané ».

J’ai un double menton

Pourquoi : du fait du poids, un double menton peut apparaître tôt. Du fait de l’âge et de la descente inéluctable des tissus, le cou peut devenir une zone d’accumulation du gras.

À quel âge : à partir de 35 ans.

La solution en médecine esthétique

La technique dont on parle le plus en ce moment est la lipocryolyse – une méthode non invasive –, qui permet de traiter par le froid les bourrelets graisseux en les réduisant d’environ un tiers. Un petit embout s’adapte à la zone située sous le menton. Deux séances peuvent être nécessaires.

La solution chirurgicale

Il s’agit essentiellement de la liposuccion. Au préalable, il faut faire une échographie pour voir si la graisse est devant ou derrière le muscle.

  • Si la graisse est devant le muscle, sous la peau, le chirurgien peut faire une simple liposuccion, éventuellement associée à des séances de radiofréquence pour raffermir les tissus.
  • Si la graisse est derrière le muscle, le chirurgien fera une ouverture avec une cicatrice de deux centimètres sous le menton, pour retirer la graisse. Dans ce dernier cas, et si un relâchement cutané est constaté, le chirurgien peut profiter de cette ouverture pour retirer un peu de peau, sans que ce soit un vrai lifting cervical.

Mes tendons se voient

Pourquoi : lorsque la personne est assez maigre, la peau de la zone du cou peut faire comme des cordes, qui vieillissent beaucoup l’aspect général.

À partir de quel âge : 45-50 ans.

La solution en médecine esthétique

Si les tendons sont davantage apparents quand la femme serre les dents, il s’agit d’un problème musculaire et qui peut être traité avec des injections de Botox réalisées par un dermatologue ou un chirurgien plasticien ou un médecin esthétique expérimentés, pour ne pas créer de troubles de la déglutition.

La solution chirurgicale

Si ces lignes du cou ont le même aspect et ne sont pas accentuées quand la personne serre les dents, il s’agit d’une “corde cutanée” et le traitement sera le même que lorsque la peau perd en fermeté.

J’ai la peau qui perd en fermeté

Pourquoi : la perte de fermeté correspond à la majorité des demandes sur cette zone, et elle peut arriver très tôt.

À partir de quel âge : dès 40 ans.

La solution en médecine esthétique

  • Chez la femme jeune, on peut prévenir le relâchement du cou avec des injections d’acide hyaluronique moyennement réticulé au niveau du menton et de la mandibule une fois par an.

 

  • Pour la perte de fermeté modérée, le dermatologue ou le médecin esthétique peuvent aussi recourir aux fils de suspension résorbables en acide polylactique. « Il s’agit de petits fils crantés qui font comme un maillage. On en pose de chaque côté du cou, en espérant que cela va créer une fibrose qui remettrait un peu la zone en tension », explique le Dr Catoni. Les résultats sont variables et parfois décevants.

La solution chirurgicale

  • À 45-50 ans, pour une prise en charge plus conséquente, le chirurgien examine la position du menton, la présence de graisse, l’excès cutané, et l’état des muscles. « Chez une femme de 45 ans, on peut faire une chirurgie partielle pour refixer les muscles en tension derrière l’oreille, et enlever l’excès de peau : c’est le lifting cervical pur », explique le Dr Patrick Bui.

 

  • À 50 ans et plus : le lifting englobera la zone du cou étendue à la partie inférieure des joues (bajoues). « C’est la chirurgie de l’ovale du visage et du cou : le chirurgien ne se contente pas de tirer la peau, il va reconstruire les plans musculaires, et ainsi remonter les tissus qui sont descendus. »

Ces interventions chirurgicales présentent les risques inhérents à toute intervention. Le chirurgien tient compte du grand risque lié à cette zone : le nerf facial qui passe au niveau du cou et qu’il ne faut surtout pas toucher. 

Auteur: Clara Ousset-Masquelier

Consultant(s): 

Dr Patrick Bui, chirurgien plasticien

Dr Isabelle Catoni, dermatologue

Dr Bertrand Matteoli, chirurgien plasticien

Publié le 03.04.2016

 

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